Thursday, April 27, 2006

Paul Kagame est un criminel de guerre (Prof. Peter Erlinder)

Peter Erlinder, l’Avocat en chef de la défense au Tribunal Pénal International pour le Rwanda avertit le gouvernement du Canada: Paul Kagame est un criminel de guerre

Source: Peter Erlinder/
Traduction: Burundi Réalités

Hon. Stephen Harper Bureau du premier MinistreGouvernement du Canada
Ottawa CANADA
Avril 6, 2006
re: Lettre ouverte au premier Ministre Harper.
Concernant la visite d'état du président actuel du Rwanda

Cher M. premier ministre,

J’écris du tribunal criminel des Nations Unies pour le Rwanda (ICTR) à Arusha en Tanzanie, TZ sur ce 12ème anniversaire de l'assassinat du Président Habyarimana du Rwanda, qui a précédé les massacres terribles qui se sont produits après l'assassinat avril du 6. J'ai appris que votre gouvernement a accepté d'accueillir une visite d'état par le président actuel du Rwanda, M. Paul Kagame. Pour empêcher de futurs embarras à vous et à votre gouvernement, et pour se conformer aux principes moraux auxquels je suis lié en tant qu'officier de la cour de l'ICTR, je suis obligé d'apporter des développements récents à l'ICTR à votre attention.

Comme toile de fond, je vous prie de noter que le numéro de March/April 2004 d’Economist BRITANNIQUE a fait un reportage du 10ème anniversaire des événements terrifiants au Rwanda en notant que le régime de Kagame est la dictature militaire la plus répressive en Afrique. À ce moment-là, l'identité de ceux qui ont éeffectué " l’assassinat par le missile" de l'ancien Président Habyarimana par le tir en bas de l'avion présidentiel avril 6, 1994 (qui tout le monde en convient a déclenché des massacres civils massifs en Avril-Juillet 1994) n'était pas connue.

Cependant, cette circonstance a changé pendant le mois passé à l'cIctr qui a vu les témoins multiples, incluant: un prêtre et un historien catholiques belges d'"Africanist", qui a habité au Rwanda pendant 18 années; les anciens officiers de RPF/rpa qui étaient l'un ou l'autre présent quand les missiles ont été mis le feu, ou le présent à RPF/rpa siège pendant 1993-94; aussi bien que, nombreux documents du jamais-avant-public l'cOnu qui confirment ce qui suit:

1. Le FPR/ Armée Patriotique Rwandaise (APR) avait un 3-4/1 avantage de force militaires, qui a était connu à Kagame alors-Général - au moins en date de février 1993 où le FPR/APR a violé le cessez-le-feu d'Arusha et a presque capturé le capital, que le RPF/APR avaitla puissance militaire de prendre le pouvoir au Rwanda à volonté. C'était le 1,000,000-plus de déplacés, des réfugiés brutalisée qui étaient devenu une force ingouvernable qui plus tard s'est engagée dans des massacres de civil-civil.

2. Entre février 1993 et avril 1994, tout en feignant négocier un accord de partage du pouvoir dans le cadre des Accords d'Arusha, Gen. Kagame a ouvertement déclaré aux troupes de l’Armée Patriotique Rwandaise qu'ils devraient se préparer à la guerre et il a également menacé la guerre à plusieurs reprises en parlant avec l'Onu et les délégations internationales début 1994, comme reflété dans les documents contemporains de l'Onu.

3. Pendant cette même période, des centaines de tonnes d'armements et de munitions ont été illégalement introduites au Rwanda en vue de l'assaut final pour prendre le pouvoir et entreposé dans de nombreuses "cachettes d’armes " dans le pays.

4. En mars 1994, les documents de l'Onu prouvent que les forces du gouvernement rwandais force (FGR) avait été décimé par la guerre de quatre ans d’invasion par des éléments des militaires Ugandais, soutenu par le gouvernement et l’armée ougandaise, et manquaient la capacité militaire de combattre une armée envahissante ET employer la force militaire pour arrêter les massacres civils par d'autres civils.

5. L'ancien ambassadeur des ETATS-UNIS vers le Rwanda, Hon. Robert Flaten, témoignait en juin 2005 qu'il a personnellement averti Gen. Kagame et Pres. Habyarimana que si l'un ou l'autre reprenait la guerre en violant les accords d’Arusha s'accorde cessent le feu, ils seraient responsables pour des milliers de morts de civils pour des massacres de représailles que des documents du département d’Etat des ETATS-UNIS prédisaient si la guerre recommencait ... semblable aux massacres qui ont balayé Burundi/Rwanda en 1988.

6. Mars 9-10, 2006 et encore avril 3-6, 2006 le président de TPIR ont entendu le témoignage, avec l’appui des documents des Nations Unies et autres , que Gen. Kagame a ordonné l'assassinat du Président Habyarimana pour déstabilisent son ennemi, et qu'il a ordonné l'assaut final dans les minutes suivant les informations que l’attaque au missile avait réussi....longtemps AVANT tous les massacres de représailles de civils s'étaient produits n'importe où au Rwanda.

7. Les preuves, confirmées dans les documents originaux de l'Onu, montre également qu’ entre le avril 6, 1994 et la victoire militaire du FPR en mi-juillet 1994, le gouvernement rwandais et le FGR à plusieurs reprises demandaient un cessez-le-feu sans conditions pour permettre aux peu de troupes endurcis d’ employer la force pour arrêter les massacres. Quand le FGR a déclaré qu'il a manqué des moyens d'arrêter les massacres sans cessez-le-feu, les documents de l'Onu ont confirmé que ceci était connu pour être vrai par Gen. Dallaire et Gen. Kagame en mars 1994, avant l'assassinat du Président Habyarimana.

8. Le Général canadien Dallaire a témoigné en janvier 2004 que: (a) Il y avait seulement environ 5.000 troupes sûres des FGR; (b) le premier engagement de toutes les armées, y compris l'armée canadienne et le FGR, doit défendre la "sécurité de la patrie;" (c) et, il était militairement impossible que le FGR /Gendarmes combatte une guerre de l'invasion ET arretent des représailles longtemps prévus, des massacres de civil-civil.

9. Entre avril 1994 et juillet 1994, le FPR était la seule force militaire au Rwanda militairement capable d'arrêter les massacres, avec ou sans lequel était cessez-le-feu, cependant, à de nombreuses occasions Gen. Kagame a spécifiquement ordonné des officiers sur le terrain de ne pas employer des troupes "pour sauver des civils pendant que les soldats du FPR meurent" et, comme Gen. Dallaire a témoigné sous serment, Gen. Kagame lui disait que les massacres civils étaient des "dommages collatéraux" pour son plan de guerre.

10. Selon le témoignage assermenté au TPIR, Gen. Kagame a spécifiquement ordonné la création des unités particulières responsables "de nettoyage" des civils des secteurs commandés par le RPF et était personnellement présent pendant que des dizaines de milliers de civils étaient leurrées au stade de Byumba en avril 1994 et massacrés par des troupes du FPR sous sa commande, entre autres atrocities.

11. Beaucoup de cette information peut être trouvée dans: L'histoire secrète du Rwanda par l'ancien officier Abdul Joshua Ruzibiza du FPR, récemment publiée à Paris; le rapport de Serge Desouter au TPIR, un historien de la mission belge « pères blancs » vieille d'un siècle " au Rwanda; les transcriptions publiques et fermées au TPIR; et, documents originaux de l'Onu présentés dans le premier cas militaire (Bagasora et autres) au TPIR.

12, En juillet 2003, Carla del Ponte, le procureur d’alors du TPIR, a annoncé qu'elle avait découvert assez de preuves pour poursuivre LES DEUX côtés dans la guerre rwandaise. Cependant, sous peu ensuite, Pres. Kagame a réclamé sa démission, de même que Colin Powell et Kofi Annan. Elle a été remplacée deux mois plus tard et, à cette date, pas UNE personne liée à la saisie réussie du pouvoir de Gen. Kagame's n’a était appelée pour rendre compte au TPIR (à la différence de du TPIY dans lequel des chefs liés à tous les acteurs principaux ont été inculpés).

13. À la lumière des preuves maintenant dans le domaine public du tribunal, on prépare une motion formelle qui demande au président du tribunal, et le bureau du procureur de rédiger l'acte d'accusation contre Paul Kagame pour le meurtre, la conspiration pour commettre le meurtre, les divers crimes de guerre et les crimes contre l'humanité et la conspiration pour commettre de tels crimes, tout commis par lui, et les troupes qu'il a commandées au Rwanda en 1994.

14. Les motions pour écarter les accusations actuellement en attendant contre d'anciens officiers de FGR pour des actions correctement attribuées aux vainqueurs de la guerre d’accession au pouvoir du FPR en 1994 .

Puisque le TPIR n'a pas été bien couvert dans les médias occidentaux, je n'ai aucun doute que vous et vos conseillers n'avez pas été mis au courant de ce qui précède avant de donner l'invitation à l’actuel président rwandais. Cependant, puisque cette information est déjà dans le domaine public, et davantage est accumulé quotidiennement, je ne pourrais pas permettre à un accusé criminel de guerre, dans le même ordre que le président Charles Taylor récemment arrêté, de recevoir l'approbation du gouvernement canadien, sans mettre les faits en avant ... et sans mettre l’affaire devant votre gouvernement pour l'évaluation.

Je serais heureux de guider votre personnel vers le matériels approprié dans le domaine public au TPIR, si cela est commode au gouvernement canadien.

Respectueusement,

Prof. Peter Erlinder, Avocat en chef de la défense, TPIR
Ancien Président du guilde Nationale des avocats ,
N.Y.C. Etats-Unis Wm. Mitchell College of Law 875. Summit Av.St Paul, MN 55105(651) 290-6384
U.n. (212) 963-2850 (extérieur 5073)
Burundi Réalités - BurundiJ'écris du tribunal criminel des Nations Unies pour le Rwanda (ICTR) à Arusha en Tanzanie, TZ sur ce 12ème anniversaire de l'assassinat du Président ...

Indictment of Paul Kagame for Murder, Conspiracy to Commit Murder, various War Crimes and Crimes Against Humanity and Conspiracy to commit such crimes

Prof. Erlinder from ICTR writes “An open letter to Canadian PM on visit of Rwandan President Paul Kagame”

Arusha, TZ: As number of human right organizations in Canada are protesting on official visit Paul Kagame, President of Rwanda stating from April 24, 2006. Here is very important letter written to Canadian PM to withdraw official invitation to current President Kagame.

Dear Mr. Prime Minister,

I am writing from the United Nations Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR) in Arusha, TZ on this, the 12th Anniversary of the assassination of President Habyarimana of Rwanda, which preceded the terrible massacres that occurred after the April 6 assassination. I have learned that your Government has agreed to host a state visit by the current President of Rwanda, Mr. Paul Kagame. To prevent future embarrassment to you and your Government, and to comply with the ethical principles to which I am bound as an Officer of the Court of the ICTR, I am obligated to bring recent developments at the ICTR to your attention.

By way of background, please note that the March/April 2004 issue of the UK Economist reported on the 10th Anniversary of the horrific events in Rwanda by noting that the Kagame Regime is the most repressive military dictatorship in Africa. At that time, the identity of those who carried out the “assassination by missile” of former President Habyarimana by shooting down the presidential plane on April 6, 1994 (which all agree touched off the massive civilian killings in April-July 1994) was not known.

However, this circumstance changed during the past month at the ICTR which saw multiple witnesses, including: an “Africanist” Belgian Catholic Priest and Historian, who lived in Rwanda for 18 years; former RPF/RPA officers who were either present when the missiles were fired, or present at RPF/RPA Headquarters during 1993-94; as well as, numerous never-before-public UN documents which confirm the following:

1. The RPF/Rwandan Patriotic Army (RPA) had a 3-4/1 military- force advantage, which was known to then-General Kagame at least as of February 1993 when the RPF/RPA broke the Arusha ceasefire and nearly captured the capital, that the RPF/RPA had the military power to take power in Rwanda at will. It was the 1,000,000-plus displaced, brutalized refugees became an ungovernable force that later engaged in civilian-civilian massacres.

2. Between February 1993 and April 1994, while pretending to negotiate a power-sharing agreement set out in the Arusha Accords, Gen. Kagame openly declared to RPA troops that they should prepare for war and he also threatened war repeatedly when speaking with UN and international delegations in early 1994, as reflected in contemporary UN documents.

3. During this same period, hundreds of tons of weaponry and ammunition were illegally brought into Rwanda in preparation for the final assault to seize power and stored in numerous “weapons caches” around the country.

4. By March 1994, UN documents show that the Rwandan Government Forces (RGF) had been decimated by the four-year war of invasion by elements of the Ugandan military, supported by the Ugandan government and military, and lacked the military capacity to fight an invading army AND use military force to stop civilian massacres by other civilians.

5. The former U.S. Ambassador to Rwanda, Hon. Robert Flaten, testified in June 2005 that he personally warned Gen. Kagame and Pres. Habyarimana that if either resumed war by breaking the Arusha Accords cease fire, they would be responsible for thousands of civilian casualties from retaliatory killings that U.S. State Department documents predicted should the war resume...similar to killings that swept Burundi/Rwanda in 1988.

6. On March 9-10, 2006 and again on April 3-6, 2006 the President of the ICTR heard testimony, with supporting U.N. and other documents, that Gen. Kagame ordered the assassination of President Habyarimana to de-stabilize his enemy, and that he ordered the final assault within minutes after learning of the successful missile attack.... long BEFORE any retaliatory, civilian killings had occurred anywhere in Rwanda.

7. The evidence, confirmed in original UN documents, also shows that, between April 6, 1994 and the RPF military victory in mid-July 1994, the Rwandan Government and the RGF repeatedly asked for an unconditional cease-fire to permit its few, battle-hardened troops to use force to stop the massacres. When the RGF stated that it lacked the means to stop the massacres without a ceasefire, UN documents confirmed that this was known to be true by Gen. Dallaire and Gen. Kagame in March 1994, before the assassination of President Habyarimana.

8. Canadian General Dallaire testified in January 2004 that: (a) there were only about 5,000 dependable RGF troops; (b) the first obligation of all armies, including the Canadian Army and the RGF, is to defend the “security of the homeland;” (c) and, it was militarily impossible for the RGF/Gendarmes to fight a war of invasion AND stop long-predicted, retaliatory, civilian-civilian massacres. 9. Between April 1994 and July 1994, the RPF was the only military force in Rwanda which was militarily capable of stopping the massacres, with or without a cease-fire, however, on numerous occasions Gen. Kagame specifically ordered field officers NOT to use troops “to save civilians while RPF soldiers are dying” and, as Gen. Dallaire testified under oath, Gen. Kagame told him that civilian killings as “collateral damage” for his war plan.

10. According to sworn ICTR testimony, Gen. Kagame specifically ordered the creation of particular units responsible for “cleansing” civilians from areas controlled by the RPF and was personally present as tens of thousands of civilians were lured to Byumba Stadium in late April 1994 and massacred by RPF troops under his command, among other atrocities.

11. Much of this information can be found in: The Secret History of Rwanda by former RPF Officer Abdul Joshua Ruzibiza, recently published in Paris; the Report of Serge Desouter to the ICTR, an historian of the Belgian “White Fathers” century-old mission in Rwanda; the public and closed transcripts at the ICTR; and, original UN documents introduced as exhibits in the Military 1 case (Bagasora et al) at the ICTR.

12. In July 2003, then-ICTR Prosecutor Carla del Ponte announced that she had discovered enough evidence to prosecute BOTH sides in the Rwandan War. However, shortly thereafter, Pres. Kagame called for her resignation, as did Colin Powell and Kofi Annan. She was replaced two months later and, to this date, not ONE person associated with Gen. Kagame’s successful seizure of power has been called to account at the ICTR (unlike the ICTY in which leaders associated with all major actors have been indicted).

13. In light of the evidence now in the public record of the Tribunal, a formal Motion is being prepared which requests the President of the Tribunal, and the Office of the Prosecutor, to draft the Indictment of Paul Kagame for Murder, Conspiracy to Commit Murder, various War Crimes and Crimes Against Humanity and Conspiracy to commit such crimes, all committed by him, and the troops he commanded in Rwanda in 1994.

14. Motions to dismiss charges presently pending against former RGF Officers for actions properly attributed to the victors of the 1994 RPF War of Accession to Power.
Since the ICTR has not been well covered in the western media, I have no doubt that you and your advisors have not been made aware of the above before issuing the invitation to the current Rwandan President. However, since this information is already in the public record, and more is being accumulated daily, I could not permit an accused war-criminal, on the same order as the recently arrested former-president Charles Taylor, to receive the endorsement of the Canadian Government, without putting the record straight.... and putting the matter before your Government for evaluation.

I would be pleased direct your staff to relevant materials in the public record at the ICTR, if that would be convenient to the Canadian Government.

Respectfully,

Prof. Peter Erlinder,
ICTR Lead Defence Counsel Past-President,
National Lawyers Guild,
Pakistan Christian Post, Pakistan - Apr 23, 2006
Arusha, TZ:
As number of human right organizations in Canada are protesting on official visit Paul Kagame, President of Rwanda stating from April 24, 2006. ...

Wednesday, April 12, 2006

Paul Kagame: persona non grata au Canada


Montréal, le 7 avril 2006

Très Honorable Stephen Harper
Premier Ministre du Canada
Ottawa, On, K1A 0A6
Tél.: (613)
Télec.: (613)
Courriel: Harper.S@parl.gc.ca
pm@pm.gc.ca

Monsieur le Premier Ministre,

Concerne: la visite du Président Paul Kagame au Canada

Nous avons appris, à travers plusieurs sources concordantes dont le Communiqué de presse du 27 mars 2006 du Journal Grands-Lacs Confidentiel que le Général Paul Kagame, Président du Rwanda,aurait été invité par le Conseil canadien pour l'Afriquepour participer à un colloque qu'il organise sur l'éducationen Afrique.

Nous sommes profondément préoccupés par l'éventualité que le Général Paul Kagame qui fait l'objet d'information judiciaire devant les juridictions espagnole et française, soit autorisé par le gouvernement conservateur à entrer sur leterritoire canadien. Si cela se produisait, le Canada se mettrait en porte-à-faux avec sa propre politique et sa législation en matière de crimes de guerres et de crimes contre l'humanité.

La politique du gouvernement canadien sous les Libéraux était claire : « le Canada ne deviendra pas un refuge sûr pour lespersonnes qui ont commis un crime de guerre, un crime contre l'humanité ou tout autre acte répréhensible en temps deconflit » (Rapport annuel du Programme Canadien sur les crimes deguerre). Le gouvernement libéral avait pris une série de mesures pour s'assurer que les personnes soupçonnées d'avoirété impliquées dans la commission des crimes graves, quel que soit le moment ou le lieu où le crime a été commis, puissent être poursuivies ou à tout le moins, interdites d'entrer surle territoire canadien.

A cet égard, la Loi sur les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre, entrée en vigueur le 23 octobre 2000, déclare imprescriptibles les crimes contre l'humanité et dote les juridictions canadiennes de larges pouvoirs et même d'une compétence universelle pour que les auteurs des crimes internationaux ainsi que leurs complices n'échappent pas à la rigueur de la justice. À cette fin, le Rapport du Programme canadien sur les crimes de guerre de 2005 précise que le gouvernement libéral considérait « qu'une personne est complice si, tout en sachant que des crimes de guerre ou des crimes contre l'humanité ontété commis, elle a contribué directement ou indirectement à leur perpétration ». C'est pour cette raison que la Loi sur l'immigration et la Protection des réfugiés, entrée en vigueur le 28 juin 2002, considère comme inadmissible sur le territoire canadien, toute personne qui a instigué des actes visant le renversement d'un gouvernement par la force, qui a occupé un rang supérieur dans une organisation qui s'est illustrée dans les violations des droits de l'homme, ou qui s'est rendue coupable des crimes internationaux ou de violations graves des droits de l'homme.

La même Loi exclut du bénéfice du statut de réfugié,toute personne dont on aura des « raisons sérieuses de penser qu'elles ont commis un crime contre la paix, un crime de guerre, un crime contre l'humanité, des crimes graves de droit commun ou des actes contraires aux buts et principes des Nations Unies ».

La jurisprudence canadienne rendue sur base de la disposition de la loi précitée s'est montrée particulièrement sévère à l'égard des demandeurs de statut de réfugié qui auraient travaillé, même en qualité d'agent subalterne, dans des organisations reconnues comme poursuivant des fins dites brutales.

Enfin, le Canada a ratifié le Statut portant création de la Cour pénale internationale. En vertu de l'article 27 de ce statut, le titre est inopérant et ne couvre pas d'immunité un Chef d'État ou un Ministre qui serait reconnu coupable des crimes graves.

Comme vous le savez, le Canada s'est doté de plusieurs recours pour faire face aux personnes soupçonnées d'avoir commis des crimes de guerre ou des crimes contre l'humanité, notamment : les poursuites criminelles sur le territoire canadien, l'extradition vers un pays étranger, la remise à un tribunal international, le refus d'accorder un visa aux personnes qui sont à l'extérieur du Canada, l'exclusion du bénéfice de la Convention de Genève du 28 juillet 1951, l'enquête et le renvoi du Canada en vertu de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés.

Ces mesures ont régulièrement été mises en oeuvre contre les demandeurs de statut de réfugié pour des faits pour lesquels la norme de preuve a été non pas le « hors de tout doute raisonnable » mais plutôt la simple prépondérance de preuve.Un demandeur de statut de réfugié qui ferait l'objet d'une information judiciaire en France ou en Espagne ne sera certainement pas éligible au bénéfice de la Convention.

Si les organes d'exécution des lois canadiennes se sont montrées sévères à l'égard des personnes fuyant les persécutions en leur refusant l'accès au territoire canadien et le bénéfice de la Convention de Genève sur base de simples suspicions, nous ne voyons pas comment votre gouvernement peut autoriser qu'un visa puisse être émis en faveur du Général Paul Kagame dont la responsabilité personnelle, celle de l'Armée dont il est le Commandant en chef ainsi que celle du Parti politique dont il est le Chef, en l'occurrence, le Front Patriotique Rwandais, a été clairement établie par les nombreux rapports sur le génocide rwandais et sur les crimes perpétrés dans la Région des Grands Lacs, notamment en République Démocratique du Congo.

Vous trouverez, en annexe de la présente, les sources qui vous renseigneront avec force détails sur les crimes du Général Paul Kagame que l'on présente à tort comme celui qui a arrêté le génocide au Rwanda alors qu'il l'a délibérément déclenché par son implication dans l'attentat contre l'avion qui transportait les Présidents Juvenal Habyarimana du Rwanda et Cyprien Ntariyamira du Burundi.

Pour livrer un message clair aux potentiels criminels, le Canada n'a pas hésité à expulser Rauca vers l'Allemagne à cause de son implication, en qualité d'officier, dans le Eintsagruppen, dans le meurtre des milliers des juifs lithuaniens pendant la seconde guerre mondiale.

Les Canadiens qui défendent les valeurs de paix, de justice, de démocratie, de tolérance, seront embarrassés et n'aimeraient certainement pas offrir leur hospitalité à un hôte qui fait l'objet des poursuites judiciaires dans des pays de longue tradition démocratique. D'après nos valeurs canadiennes, le chef doit être au-dessus de tout soupçon.

La sous-région des Grands Lacs africains est à feu et à sang du fait des visées hégémoniques et bellicistes de celui qui aordonné que des missiles soient lancés sur les camps des réfugiés de Bukavu en 1996.

Depuis son exil en Ouganda, le Général Paul Kagame s'est perfectionné dans les actes de terreur. Cela l'ont propulsé jusqu'au sommet des services de sécurité ougandais sous le règne de Museveni qu'il a porté au pouvoir en Ouganda. L'itinéraire qui l'a conduit du maquis à Entebe, d'Entebe à Kigali et de Kigali à l'Est de la R.D.C, est jonché des cadavres, de destructions du fait des attentats et autres actes criminels. Qu'on le considère comme le plus grand criminel de guerre encore chef d'état en exercice, cela est corroboré par la documentation que nous annexons à la présente lettre. Si leCanada a expulsé Rauca pour son implication dans les crimes des juifs lithuaniens, il ne peut pas dérouler un tapis rouge sous les pieds du Général Paul Kagame.

Nous, canadiens d'origine congolaise, sommes des témoins descrimes orchestrés par Paul Kagame en République Démocratique du Congo sous prétexte de sécuriser son pays contre la menace imaginaire des Interahamwe.

En effet, depuis 1998, la République Démocratique du Congo est victime d'une guerre d'agression, de dépeuplement et d'occupation qui a déjà fait autour de 4 millions de morts. La guerre qui sévit en R.D.C est, d'après le rapport d'une organisation américaine dénommée International Rescue Commettee, considérée comme la plus meurtrière que l'humanité ait jamais connue après la seconde guerre mondiale. Cette organisation estime à 38.000, le nombre de morts par mois des suites de cette guerre ! Ces chiffres ont été confirmés par Oxfam, Save the Children, Christian Aid et OCHA. Médecins Sans Frontières concluait qu'au minimum la violence avait fait un million de victimes. D'aucuns, notamment Madeleine Albright, qualifient la guerre qui sévit au Congo, par l'ampleur de ses atrocités et des parties impliquées, de « Première Guerre Continentale Africaine ». Des crimes horribles continuent à être perpétrés dans cette partie du monde. Paul Kagame en est le planificateur. L'accueillir au Canada, c'est soutenir les actes de terrorisme qu'il orchestre dans la Région des Grands Lacs et spécialement en République Démocratique du Congo où il envoie des commandos qui massacrent la population civile et opèrent des rapines à large échelle. Les différentes publications annexées à la présente lettre le confirment à suffisance.

Par ailleurs, le Rapport d'experts des Nations Unies sur l'exploitation illégale des richesses naturelles du Congo met clairement en cause la responsabilité directe de Paul Kagame.
Le coltan, l'or et autres minerais qu'il pille au Congo sont reversées dans des filières de terreur en contrepartie de l'appui qu'elles lui apportent en armement.

Il est de notoriété commune qu'un pays aussi pauvre et aussi déchiré par les divisions ethniques et n'ayant qu'environs 7 millions d'habitants ne peut soutenir une guerre contre un colosse comme le Congo que s'il est soutenu par des réseaux de terreur qui lui apportent un appui en armement et en bombes de destruction massive. Les fiches signalétiques sur le Rwanda et la République Démocratique du Congo annexées à la présente indiquent clairement que le Rwanda ne disposent ni des ressources économiques, humaines et logistiques nécessaires pour mener une guerre contre un pays quelconque.

Accueillir au Canada une personne aussi gravement compromise pourrait laisser croire que le gouvernement conservateur cautionne les actes de terrorisme de Paul Kagame dans la Région des Grands Lacs africains et pourrait également vouer inutilement les Canadiens et Canadiennes aux gémonies alors que leur compassion et leur solidarité envers lesvictimes de Kagame se sont exprimées de mille et une manières et ne peuvent être mises en doute.

Dans une interview qu'il a accordée à Colette Braeckman, du Journal Le Soir, Paul Kagame en sa qualité de Commandant en chef, a avoué la présence de son armée au Congo, la participation dans les actes de viols des femmes et des jeunes filles mineures et son implication dans le hold-up des richesses du Congo. Il a notamment déclaré : «Quant au pillage du Congo, je vous rappelle que nousn'avons pas été les seuls; les colonisateurs belges nous ont précédés…». C'était en 1998.

A son accession au pouvoir en janvier 2000, le Président Joseph Kabila du Congo interviewé par Colette Braeckman le lendemain de son arrivée au pouvoir, au sujet des massacres commis par l'Armée rwandaise en R.D.C, et dont il a été témoin oculaire, a reconnu l'implication de l'armée de Paul Kagame, notamment dans les massacres des réfugiés hutus à Tingi-Tingi en 1994 et dans d'autres massacres des hutus dans la forêt équatoriale, les massacres de Kisangani, etc. Les records de Paul Kagame dans les crimes ne sont à nuls autres pareils.

Pour terminer, nous aimerions souligner que la République Démocratique du Congo dont le sous-sol est « un scandale géologique » offre plus d'opportunités d'affaires aux entreprises canadiennes que le Rwanda. Le gouvernement conservateur a intérêt à investir pour la paix et d'appuyer les efforts visant à sécuriser le Congo en lieu et place d'un soutien à un criminel comme Paul Kagame. L'octroi d'un visa au Président Paul Kagame sera mal accueilli par tous les Canadiens, en particulier ceux d'origine congolaise. Si cela se produisait, nous sommes convaincus que les Canadiens d'origine congolaise seront choqués et ils s'en souviendront.

En vous remerciant de la meilleure attention que vous accorderez à notre lettre, nous vous prions d'agréer, Monsieur le premier Ministre, l'expression de notre considération distinguée.

Albert Ndandu
Cri du Congo pour la paix
Union pour la démocratie et le progrès social
Parti Lumbumbiste Unifié
Apareco
Communauté Catholique Congolaise de Montréal
Fédération des Congolais de l'étranger
Centre africain pour le développement et l'entraide
Association des médecins congolais du Canada
Association des juristes et étudiants en droit Congolais du Canada
Organisme des professionnels congolais du Canada
Chantier d'Afrique
Communauté congolaise de Montréal
Communauté Noire Africaine de Montréal

Monday, April 10, 2006

Genocide du Rwanda: Albert RUKERANTARE du COSAR et Luc MARCHAL haranguant la foule le 6 avril 2006




Discours du Président du COSAR à l’occasion de la 12ème commémoration de la tragédie rwandaise le 06 avril 2006
Chers compatriotes,
Chers amis,
Le 1er octobre 1990 le peuple rwandais qui vivait dans le calme et qui cohabitait pacifiquement, s'est réveillé sous les tirs nourris des armes du FPR. Ce dernier était composé essentiellement de militaires de l'armée ugandaise (la NRA) et des réfugiés tutsi rwandais. Il y a lieu de se rappeler que dès le début de cette invasion, les extrémistes des deux côtés se sont livrés à des exactions portant atteinte aux droits fondamentaux de la personne humaine, notamment le droit à la vie.
En effet, depuis cette invasion du Rwanda à partir de Kagitumba, la frontière nord – est, le FPR a massacré les populations civiles du pays, les a chassé de leurs biens et les a acculé à une vie atroce d'errance sans précédent. Les massacres ciblés et planifiés de la population ont contraint celle-ci à fuir ses biens. D’une part, le FPR a toujours attaqué aux armes lourdes et aux bombes les camps de déplacés de guerre. Jusque fin 1993, ces camps de déplacés de geurre abritaient plus d’un million de gens essentiellement chassés de leurs biens dans la préfecture de Byumba et Ruhengeri. D’autre part, les Bagogues ont été extérminés dans le nord – ouest du Rwanda. Le 06 avril 1994, KAGAME arriva à l’apogée de son plan machiavélique et lançant l’att aque terroriste à l’aide des missiles SAM 16 sur le Falcon 50 du Président Rwandais Juvénal HABYALIMANA accompagné de son homologue burundais Cyprien NTARYAMIRA et de leurs très proches collaborateurs. Cet attentat terroriste fût l’élément déclencheur du génocide sans précédent de la fin du siècle dernier et le début de ce nouveau siècle. Cette tragédie a coûté et continue à coûter la vie à des millions de vies humaines innocentes aussi bien au Rwanda que dans toute la région des grands lacs d’Afrique et le pire, sous le regard complaisant de la communauté internationale. Les témoignages d’hommes politiques, des alliés du FPR, de juges anti-terroristes, de journalistes d’investigation et de chercheurs indépendants sont tous concordant sur la responsabilité de Paul KAGAME dans ce génocide.
Chers compatriotes, chers amis, dès la reprise des hostilités après l’attentat du 06 avril 1994, notre cher Rwanda a engendré une quatrième ethnie : celle des criminels impliqués dans des actes de génocide commis au Rwanda, par des rwandais et sur des rwandais. Des bandes de tueurs sont apparues simultanément dans tous les groupes ethniques qu’ils soient Hutu, Tutsi et Twa. Ce constat est terrible et personne n’a le droit de se voiler la face devant cette tragédie.
Depuis la prise du pouvoir par le FPR à Kigali en juillet 1994 jusqu’aujourd’hui voilà déjà 12 ans, seuls les extrémistes tutsi du FPR continuent comme ils l’ont toujours fait de planifier et de commettre de nombreux actes de génocide à l’encontre des populations Hutu. Ce génocide a ciblé toutes les ethnies du Rwanda, Hutu, Tutsi et Twa confondus et des congolais. Même les réfugiés d’ici en Belgique ne sont pas épargnés. A eux seuls, les victimes congolais du génocide sont actuellement estimés à plus de 5 millions de vies humaines. Les emprisonnements arbitraires constituent aussi des actes de génocides visant à l’extermination des détenus eux-mêmes et leurs proches parents affectés par la détention.
Dès le départ le FPR s’est posé en victime et amena l'opinion internationale à présenter le problème en sa faveur. Cependant, le grand ennemi de la vérité, est très souvent non le mensonge délibéré, artificiel et malhonnête, mais le mythe persistant, convaincant et irréaliste[1]. Cette définition, empruntée au président américain John Kennedy illustre très bien combien le mythe selon lequel le FPR a arrêté le génocide est le plus grand obstacle à la vérité, à la justice et à la réconciliation.
En effet, la distinction entre les victimes d’une même tragédie et le mépris exprimé par les autorités rwandaises actuelles à l’endroit des victimes Hutu sont des comportements inhumains, cyniques et irresponsables. Depuis 16 ans déjà, les victimes hutu de la tragédie rwandaise déclenchée par les extrémistes du FPR sont des éternelles oubliées par le gouvernement rwandais, le TPIR et le gros de la Communauté internationale.
En ce jour du 12ème triste anniversaire, nous avons le devoir et le droit de venir ici devant ce mémorial construit par la Commune de Woluwe-Saint-Pierre à la mémoire de toutes les victimes du génocide rwandais sans distinction aucune. Il a fallu que les hommes épris de paix et de démocratie se montrent au dessus de toute intimidation pour que nous ayons l’autorisation officielle de rendre hommage à toutes les victimes du génocide rwandais. C’est un grand soutien de leur part à tous ceux qui voient en ce mémmorial, un symbole de l’hommage aux victimes du génocide rwandais. Nous leur en sommes reconnaissants.
A l’heure qu’il est, personne ne devrait se sentir lié, forcé ou contraint d’être solidaire avec les assassins de son groupe ethnique, ou son groupe politique. Nous devons prendre le courage et l’exemple de nos compatriotes qui ont eu ou qui ont encore le courage de dénoncer les criminels de tout bord, même lorsqu’il s’agit de leurs proches membres de famille. L’idéal serait de dénoncer les vrais coupables et défendre des innocents en toutes circonstances. Ce n’est plus un secret pour personne que les personnes ayant osé accuser les criminels du FPR sont constamment menacés par le pouvoir de Kigali. Je les invite à la persévérance.
Ces extrémistes tutsis qui ont noyauté toutes les institutions de l’Etat Rwandais ont même le culot de vouloir imposer leur autorité au delà des frontières de leur pays voire même de leur continent. Heureusement que de plus en plus de gens se rendent comptent de l’agenda caché de ces extrémistes.
Chers collègues, chers amis, cette Stèle commémorative n’est pas et ne doit par être le monopole d’un groupe ethnique. Il doit rester le mémorial de toutes les victimes de la tragédie rwandaise aussi bien rwandais qu’étrangers. Nul ne doit accepter d’être privé de son droit le plus élémentaire de pleurer les siens. La Stèle commémorative ici devant nous est pour tous ceux qui n’ont pas eu la possibilité d’enterrer les leurs dans la dignité un signe de leur rendre hommage. Nous l’avons toujours dit, il n’est pas dans les coutumes du munyarwanda digne de ce nom de voir les restes d’une personne qui lui est proche ou cher exposés à la manière du FPR comme si c’était une récolte à faire sécher. Cela témoigne une fois de plus le caractère sauvage et cynique de ceux-là qui gouvernent actuellement le Rwanda.
Ce mémorial est le seul actuellement au monde où tous les rescapés et leurs proches, peuvent venir se recueillir librement sans être pourchassés par la machine à tuer de la junte militaire du Général Paul Kagame qui continue d’opprimer et de prendre en otage le peuple rwandais.
Devant le silence complice d’une communauté internationale qui continue de soutenir financièrement, militairement, diplomatiquement et politiquement le régime criminel, terroriste et antidémocratique du FPR et Paul KAGAME, soyons motivés et persévérants pour réclamer que justice soit rendue à toutes les victimes de la tragédie rwandaise qui continue d’endeuiller toute la région des grands lacs d’Afrique.
Ensemble exprimons notre combat pour la justice, le respect de l'autre et la dignité humaine, disons « non » à la peur, non à la terreur, non au terrorisme d’état, non à la manipulation, non aux extraditions sauvages et non à la discrimination ; OUI à la justice équitable, oui à l’égalité des droits et des chances, oui à la cohabitation pacifique.

Albert RUKERANTARE
Président
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[1] (Discours de remise des diplômes à l’Université de Yale, le 11 juin 1962 par le président américain John Fitzgerald Kennedy (JFK).
--- Original Message...
--- In rwandanet@yahoogroups.com, GAHIRE Pierre wrote:
From: GAHIRE Pierre <gahirep@yahoo.fr>
Date: Mon Apr 10, 2006 6:14 pm
Subject: Bruxelles: Discours du COSAR à la 12ème commémoration du génocide